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Elke de Rijcke Menu

Carte blanche à Elke de Rijcke au Printemps des Poètes

Centre Wallonie-Bruxelles Paris, 21 mars 2024.

A l’occasion de la paru­tion de Et puis sou­dain, il carillone (Lanskine), un livre qui pré­sente une sélec­tion du timbre des livres publiés par l’auteure, le Centre Wallonie-Bruxelles offre une carte blanche à Elke de Rijcke.

Pour cette ren­contre accom­pa­gnée de lec­tures extraites de son œuvre, elle est entou­rée de deux per­son­na­li­tés qui évoquent son tra­vail de créa­tion : Léa Bismuth, his­to­rienne de l’art qui mène une double réflexion sur la lit­té­ra­ture et l’art contem­po­rain et Julie Delaloye, poète et méde­cin, spé­cia­liste des neu­ros­ciences (uni­ver­si­té de Genève). 

Elke de Rijcke, Et puis sou­dain, il carillone (Lanskine)

Ce livre pré­sente pour la pre­mière fois un aper­çu de la poé­sie d’Elke de Rijcke à tra­vers de larges extraits de « troubles. 120 pré­ci­sions. expé­riences » (Tarabuste, 2005), « gouttes ! lacets, pieds presque pro­li­fé­rants sous soleil de poche » (Le Cormier, 2006, 2 vol.), « Västerås » (Le Cormier, 2012), « Quarantaine » (Tarabuste, 2014) et « Juin sur avril » (LansKine, 2021). Ce choix de textes per­met de retra­ver­ser les axes thé­ma­tiques d’une œuvre écrite sous le signe de l’éros où se déploient rap­ports amou­reux, sexua­li­té, mater­ni­té et éman­ci­pa­tion ambi­va­lente, asso­ciés à la construc­tion comme corps, âme et esprit.

Chaque livre d’Elke de Rijcke a été pen­sé comme un dia­logue enga­gé et fron­tal avec plu­sieurs œuvres lit­té­raires et artis­tiques (Tsvétaïéva, Zanzotto, Ouwens, van der Weyden, Szeeman, Altmejd, Castellucci, Tarkovski), scien­ti­fiques (Antonio Damasio) et géo­gra­phiques (la Suède, la Zélande, l’Espagne, la Belgique). « Et puis, sou­dain, il carillonne (Selected) » per­met d’observer des formes qui répondent à un besoin urgent de loca­li­sa­tion du soi dans le monde. Partant à tout moment de l’expérience vécue, ces formes sont mul­tiples, sen­so­rielles et cog­ni­tives, par­fois extra-sen­so­rielles mais tou­jours méta­morphes. Elles sont atten­tives à la ques­tion de la maté­ria­li­té du lan­gage, de la forme de la phrase et de la com­po­si­tion poétique.”